pour l'égalité réelle des Droits Humains (Logement, Nature, Alimentation, Santé, Energie, Éducation, Culture, Information, Travail, Vie privée, Justice)

jeudi 15 décembre 2011

audio/video: Naomi Klein, La stratégie du choc + Occupy Wall Street: The Most Important Thing in the World Now

écouter: Naomi Klein, La stratégie du choc : la montée d’un capitalisme du désastre
Précédé d'un reportage d'Antoine Chao dans la manifestation "Les peuples d'abord, pas la finance" organisée dans le cadre du contre-sommet du G20 qui se tient jusqu'à vendredi en parallèle du G20 à Cannes.
Là-bas si j'y suis par Danier Mermet, 2 novembre 2011
l'entretien intégral avec KleinLà-bas si j'y suis par Danier Mermet, 9 octobre 2008

+

Naomi Klein, Occupy Wall Street: The Most Important Thing in the World Now
I was honored to be invited to speak at Occupy Wall Street on Thursday night. Since amplification is (disgracefully) banned, and everything I say will have to be repeated by hundreds of people so others can hear (a k a “the human microphone”), what I actually say at Liberty Plaza will have to be very short. With that in mind, here is the longer, uncut version of the speech.
  Published in The Nation.

lundi 21 novembre 2011

Geoffrey Geuens, La finance imaginaire Anatomie du capitalisme : des « marchés financiers » à l'oligarchie


















Geoffrey Geuens 
La finance imaginaire 
Anatomie du capitalisme : des « marchés financiers » à l'oligarchie 
éditions Aden
2011

Présentation de l'éditeur 
Figure imposée de la communication politique, la dénonciation des excès du capitalisme sauvage – aussi virulente qu'inoffensive – a duré le temps nécessaire à la recapitalisation des banques. Les responsables et intellectuels dominants des puissances occidentales l'avaient, pourtant, répété à qui voulait l'entendre : l'État allait reprendre la main sur la finance et contrôler les banquiers. Voilà pour les slogans de campagne. Sur le terrain, le capitalisme réel voit les plus grands noms de la politique internationale – qu'ils soient démocrates ou républicains, travaillistes ou conservateurs, socialistes ou libéraux – siéger dans les conseils d'administration de trusts et hedge funds assimilant l'économie à un portefeuille géant d'actifs. Quant aux spéculateurs d'hier, dénoncés il y a peu encore pour leur cupidité et leur irresponsabilité, ils ont déjà été réinstallés par les pouvoirs publics à la tête de commissions de sages prônant une meilleure gouvernance de la finance... Étude détaillée de l'oligarchie financière et analyse serrée du discours social, La finance imaginaire, véritable Who's Who, rompt avec l'image désincarnée des marchés financiers que relaient, jour après jour, les penseurs de la doxa, et qui est bien faite, consciemment ou non, pour laisser impensés les véritables bénéficiaires des mesures de crise et politiques d'austérité à venir. Chargé de cours au département Arts et Sciences de la communication de l'Université de Liège, Geoffrey Geuens a publié plusieurs ouvrages parmi lesquels Tous pouvoirs confondus (EPO, 2002) et Les vieilles élites de la nouvelle économie (Presses universitaires de France, 2011).

mardi 15 novembre 2011

video: Frédéric Lordon, débat Comment sauver les banques et à quel prix + Rencontre avec les économistes atterrés

Frédéric Lordon, débat  Comment sauver les banques et à quel prix
Ce soir ou jamais, 11 octobre 2011


Quelles réponses à la crise? Débattez avec les «économistes atterrés», Mediapart, Maison des métallos, 6 octobre 2011

Benjamin Coriat (Paris-13),Thomas Coutrot (co-président d'Attac-France),Cédric Durand (Paris-13), Frédéric Lordon(CNRS), Henri Sterdyniak (OFCE) et Julie Valentin (Paris-1). Pascal Maillard, «chercheur en littérature» (université de Strasbourg), promoteur de l'Appel européen contre la dictature financière

vendredi 11 novembre 2011

Médiacritique(s) numéro 1, magazine imprimé d’Acrimed

Tarifs Port inclus
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jeudi 10 novembre 2011

écouter: Jean Ziegler à l'occasion de la sortie de son livre "Destruction Massive : Géopolitique de la faim".



écouter: Jean Ziegler à l'occasion de la sortie de son livre "Destruction Massive : Géopolitique de la faim".

Là-bas si j'y suis par Daniel Mermet, 25 octobre 2011

extrait du livre

Présentation de l'éditeur
Toutes les cinq secondes un enfant de moins de dix ans meurt de faim, tandis que des dizaines de millions d’autres, et leurs parents avec eux, souffrent de la sous-alimentation et de ses terribles séquelles physiques et psychologiques.

Et pourtant, les experts le savent bien, l’agriculture mondiale d’aujourd’hui serait en mesure de nourrir 12 milliards d’êtres humains, soit près du double de la population mondiale. Nulle fatalité, donc, à cette destruction massive. Comment y mettre fin ?
En prenant d’abord conscience des dimensions exactes du désastre : un état des lieux documenté, mais vibrant de la connaissance acquise sur le terrain par celui qui fut si longtemps en charge du dossier à l’ONU, ouvre le livre. Il s’agit tout aussitôt de comprendre les raisons de l’échec des formidables moyens mis en œuvre depuis la Deuxième Guerre mondiale pour éradiquer la faim. Puis d’identifier les ennemis du droit à l’alimentation. Pour saisir enfin le ressort des deux grandes stratégies à travers lesquelles progresse à présent le fléau : la production des agrocarburants et la spéculation sur les biens agricoles.
Comme toujours avec Jean Ziegler, la souffrance a un visage, l’oppression un nom, et les mécanismes à l’œuvre sont saisis dans leur application concrète.
Mais l’espoir est là, qui s’incarne dans la résistance quotidienne de ceux qui, dans les régions dévastées, occupent les terres et opposent le droit à l’alimentation à la puissance des trusts agro-alimentaires. Ils attendent de nous un indéfectible soutien.
Au nom de la justice et de la dignité de l’Homme.
Rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation de 2001 à 2008, Jean Ziegler est aujourd’hui vice-président du comité consultatif du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Professeur émérite de sociologie à l’Université de Genève, il a consacré l’essentiel de son œuvre à dénoncer les mécanismes d’assujettissement des peuples du monde. Récemment : L’Empire de la honte (2005) et la Haine de l’Occident (2008).


vendredi 4 novembre 2011

sondages: Manuel anti-sondages. La démocratie n'est pas à vendre ! et Sondages. Souriez, vous êtes manipulés

Alain Garrigou
Richard Brousse
l'Observatoire des sondages
Manuel anti-sondages
La démocratie n'est pas à vendre !
éditions la ville brûle
2011


Présentation de l'éditeur
Les sondeurs - et d'autres avec eux : médias, hommes politiques... - ont réussi à faire de l'étude de l'opinion publique un instrument antidémocratique. Comment se défendre de l'emprise croissante de ce type d'information chiffrée, qui le plus souvent ne vaut pas grand-chose mais participe à la mise en condition des citoyens et donc à la perversion de la démocratie ? Alors que l'élection présidentielle de 2012 approche, et que les sondages se multiplient, leur critique est plus nécessaire que jamais, et doit porter aussi bien sur les techniques des sondages que sur leurs usages commerciaux, politiques et médiatiques. Ce manuel anti-sondages est un instrument critique qui procède avec simplicité, en s'attachant aux problèmes élémentaires. Il propose une analyse, un glossaire, des exemples... autant d'arguments indispensables pour réfuter les poncifs des opiniomanes, sondeurs et commentateurs politiques qui ne savent plus penser qu'à coups de sondes.
Les auteurs Alain Garrigou, professeur en sciences politiques à l'université Paris X-Nanterre, est un spécialiste reconnu du vote et des sondages. Il a créé l'Observatoire des sondages. Richard Brousse est sociologue. Il est le webmestre de l'Observatoire des sondages.

Patrick Lehingue
Rémy Caveng
Alain Garrigou
Sondages. 
Souriez, vous êtes manipulés 
Préface de François Delapierre
éditions Bruno Leprince 2011

Présentation de l'éditeur 
On a trop tendance à réduire l’actuelle manie sondagière à un culte naïf de l’opinion ou à une futile bataille de chiffres. Mais les sondages, on le verra en lisant les entretiens qui composent ce livre, sont bien plus que cela. Un sondage, c’est par exemple, comme nous l’explique Patrick Lehingue, un produit scientifique de plus en plus frelaté, dont l’élaboration ignore généralement les principes et les enseignements élémentaires de la recherche. C’est aussi, comme le montre Rémy Caveng, un produit commercial, fruit d’une concurrence féroce et d’un dumping social éhonté. C’est enfin, comme le souligne Alain Garrigou, l’objet de prédilection (à la fois marchandise, arme et totem) d’une clique politico-médiatique, qui ne cesse de vicier la vie démocratique. Au fil de la lecture, on croisera donc, sans jamais s’éloigner des sondages, quelques problèmes essentiels de notre temps?: le règne de la fausse science et des faux experts?; la généralisation du précariat néolibéral?; la domination sans partage de l’oligarchie…

mardi 1 novembre 2011

video: Frédéric Lordon et Christian Laval, Avons-nous seulement compris ce qu’est le néolibéralisme ?

Avons-nous seulement compris ce qu’est le néolibéralisme ?

Avec
  • Christian LAVAL (co-auteur de La Nouvelle Raison du monde. Essai sur la société néolibérale) et
  • Frédéric LORDON (auteur de Capitalisme, désir et servitude. Marx et Spinoza).
  • Débat animé par Laurent JEANPIERRE (professeur de science politique, membre du collectif éditorial de RdL).
  • 17 septembre 2011

     

lundi 10 octobre 2011

Crise bancaire : le casse du siècle « Manière de voir » n° 119 — Octobre-novembre 2011


 Crise bancaire : le casse du siècle

« Manière de voir » n° 119 — Octobre-novembre 2011
Au gré de leur expansion, les banques ont projeté dans tous les domaines de l’activité humaine leur logique, leurs intérêts et leurs pratiques. Un regard sur les ruines de l’économie mondiale inspire cependant une question qui peut sembler triviale : au fait, à quoi devaient-elles servir ?
Numéro coordonné par Renaud Lambert et Pierre Rimbert
Lexique
Bâtisseurs de ruines
Pierre Rimbert

I. Alchimistes du guichet


Derrière les façades centenaires des institutions de Wall Street, de Londres, de Paris ou de Hongkong, un nouvel ordre bancaire s’est mis en place imperceptiblement au milieu des années 1970. Les fondements du commerce de l’argent codifiés après le krach de 1929 pour les besoins du capitalisme industriel se sont effrités, puis ont explosé, sous la poussée d’une force brute nommée finance. En moins d’une décennie, les frontières nationales et les chaînes législatives qui reléguaient les établissements de crédit au troisième rang économique derrière les Etats et les grandes entreprises ont tour à tour été brisées. Le marché planétaire appelait un système bancaire global.
Ce nouvel ordre dispose d’outils, d’agents, d’institutions et de régulations spécifiques. Dans les bureaux haut perchés, le jeune loup au costume clinquant a évincé l’homme gris et son sous-main de cuir ; des instruments d’une sophistication inédite, des tactiques florentines, des profits himalayens ont supplanté le ronron du prêt à intérêt garantissant une marge de 3 % ; l’informatique et les mathématiques ont aboli l’espace et le temps des transactions.
En Europe, la politique monétaire, rouage central du gouvernement économique, fut soustraite au monde politique et placée sous le contrôle d’une Banque centrale « indépendante », c’est-à-dire proche des milieux d’affaires. Après quatre ans de tempête financière, un regard sur les ruines de l’économie mondiale inspire une question qui peut sembler triviale : au fait, à quoi devaient servir les banques ?
Une galerie de voyous respectables
Nicolas Guilhot
D’où viennent les produits dérivés ?
Ibrahim Warde
Néoconquistadors
Pedro Ramiro
HSBC, histoire d’eau et d’opium
Jean-Louis Conne
Les banquiers centraux, pompiers pyromanes
Frédéric Lebaron
Protéger le « mur de l’argent »
Serge Halimi
L’absurde statut de la Banque centrale
John Grahl
Pour quelques milliards de plus
Paul Lagneau-Ymonet et Angelo Riva
Leçons d’histoire financière
P. L.-Y. et A. R.
Infortunes des normes internationales
Dominique Plihon

II. Une emprise tentaculaire


Que la faillite, en septembre 2008, d’une seule entreprise, Lehman Brothers, ait pu conduire le monde au bord du gouffre indique assez la centralité des banques dans la vie économique. Que celles-ci aient ensuite forcé les Etats à échanger leurs dettes « pourries » contre de l’argent frais (c’est-à-dire contre le travail) du contribuable suggère cette fois l’ampleur du problème : le rouage a domestiqué la machine, le moyen s’est métamorphosé en fin.
A cela rien d’étonnant. Au gré de leur expansion, les banques ont projeté dans tous les domaines de l’activité humaine leur logique (celle du crédit et du profit), leurs intérêts (les anciens de Goldman Sachs hantent les coulisses de Washington), leurs pratiques (celles du jeu spéculatif) et leurs produits (ô les dettes douteuses titrisées et dispersées aux quatre vents !). Qui veut remonter aux racines d’une crise immobilière en Espagne, d’une opération de blanchiment en faveur d’un dictateur chilien, de l’endettement de pauvres au Bangladesh tombe à coup sûr sur une banque ; l’enquêteur qui cherche à démêler les pratiques opaques d’une chambre de compensation luxembourgeoise tombe en revanche sur un os…
Les présidents américains passent, Goldman Sachs demeure
I. W.
Un réseau serré d’amitiés haut placées
I. W.
La Riggs, blanchisseuse de dictateurs
Alain Astaud
« Mon cher général Pinochet... »
A. A.
La machine sacrée
Yves Jeanneret et Emmanuël Souchier
Complicités dans le trafic de drogue
Christian de Brie
Pauvres, votre argent les intéresse
Jean-Loup Motchane
A Madrid, des vies « sous hypothèque »
Raúl Guillén
« Ma victoire dans l’affaire Clearstream »
Denis Robert

III. L’ère du parasitisme


Economie de spéculation contre économie de production : c’est l’Annapurna contre les causses du Larzac. D’un côté, la valeur des produits dérivés fabriqués par les banques vole vers les cimes ; de l’autre, la richesse mondiale trace sa courbe débonnaire, plafonnée à un niveau dix fois moindre (voir Production et spéculation). Problème : les titres spéculatifs les plus alambiqués reposent en dernier ressort sur des actifs bien réels, comme la tique sur le dos de sa proie. Quand crève la bulle du capital fictif, ce ne sont pas les parasites mais les peuples qui écopent.
Le tour de passe-passe n’a pas échappé aux Islandais, mis en demeure de rembourser une ardoise vertigineuse laissée par les banquiers. Consultés par référendum, ils ont par deux fois dit « non ». On imagine sans peine le résultat d’un tel scrutin organisé en Grèce, en Irlande, en Espagne, au Portugal, en Italie, bref dans tous les pays où la collectivisation de la dette bancaire privée se traduit par l’austérité publique.
Si les populations ainsi rançonnées se défient des acrobaties financières, le petit milieu des économistes, courtiers et analystes semble n’avoir rien appris. Serait-ce parce qu’il n’a rien encouru ? Après la faillite des caisses d’épargne américaines à la fin des années 1980, des centaines de responsables avaient fini derrière les barreaux. Cette fois, les aigrefins qui pilotent les institutions faillies ont exposé leurs turpitudes devant des commission parlementaires. Puis ils ont repris leurs affaires.
Les Islandais votent contre les banquiers
Silla Sigurgeirsdóttir et Robert Wade
Primes et châtiments des traders
I. W.
Tout travail mérite-t-il salaire ?
P. R.
Lumière dans la salle des coffres
Juliette Renaud et Juliette Rousseau
L’exemplaire faillite des caisses d’épargne américaines.
Jacques Decornoy
Comme si rien ne s’était passé..
I. W.
Les marionnettes politiques et leurs bienfaiteurs
S. H.
Pour un système socialisé du crédit
Frédéric Lordon
Ce numéro est accompagné de photographies tirées de l’ouvrage « Détroit, vestiges du rêve américain », d’Yves Marchand et de Romain Meffre (éditions Steidl, Göttingen, Allemagne).

Cinéma

« Cleveland contre Wall Street ».
De la corbeille à la barre
« Espanistan ». De la brique à la trique
« Inside Job ». De la chaire au tiroir-caisse

Littérature

Charles Dickens, « Temps difficiles »
William Shakespeare, « Le Marchand de Venise »
Woody Guthrie, « The Jolly Banker »
Goethe, « Faust »

Cartographie

Cécile Marin (conseiller scientifique, Dominique Plihon)

Le circuit de la création monétaire
Les banques dans la machinerie financière
Régulation et collusions

Chronologie

Un moteur à explosion
Chaos

Documentation

Olivier Pironet
Essais
Sur la Toile

samedi 1 octobre 2011

video: Erik Olin Wright, Envisioning Real Utopias

Envisioning Real Utopias


WCPC Seminar Series on Poverty and Policy: Spring 2010


Presented by Erik Olin Wright
Professor of Sociology
University of Wisconsin - Madison
April 26, 2010 
University of Washington
Co-sponsored with the UW Department of Sociology

TALK ABSTRACT
Rising inequality of income and power, along with the recent convulsions in the finance sector, have made the search for alternatives to unbridled capitalism more urgent than ever. Yet there has been a global retreat by the Left: on the assumption that liberal capitalism is the only game in town, political theorists tend to dismiss as utopian any attempt to rethink our social and economic relations. As Fredric Jameson first argued, it is now easier for us to imagine the end of the world than an alternative to capitalism.
Erik Olin Wright’s Envisioning Real Utopias is a comprehensive assault on the quietism of contemporary social theory. Building on a lifetime’s work analyzing the class system in the developed world, as well as exploring the problem of the transition to a socialist alternative, Wright has now completed a systematic reconstruction of the core values and feasible goals for Left theorists and political actors.
Envisioning Real Utopias aims to put the social back into socialism, laying the foundations for a set of concrete, emancipatory alternatives to the capitalist system. Characteristically rigorous and engaging, this will become a landmark of social thought for the twenty-first century.

TALK SLIDES

See the slides from this presentation here




Erik Olin Wright
Envisioning Real Utopias
Verso
2010

Présentation de l'éditeur
Rising inequality of income and power, along with recent convulsions in the finance sector, have made the search for alternatives to unbridled capitalism more urgent than ever. Yet few are attempting this task—most analysts argue that any attempt to rethink our social and economic relations is utopian. Erik Olin Wright’s major new work is a comprehensive assault on the quietism of contemporary social theory. A systematic reconstruction of the core values and feasible goals for Left theorists and political actors, Envisioning Real Utopias lays the foundations for a set of concrete, emancipatory alternatives to the capitalist system. Characteristically rigorous and engaging, this will become a landmark of social thought for the twenty-first century.

Table of Contents
Selected Chapters from the pre-publication typescript

    Preface
 Introduction
 Part I. Diagnosis and Critique
     Chapter 3. What’s so bad about Capitalism? 
 Part II. Alternatives
     Chapter 4. Thinking about Alternatives to Capitalism
 Part III. Transformation
     Chapter 9. Ruptural Transformation
     Chapter 11. Symbiotic Transformation
Conclusion


 Erik Olin Wright is Vilas Distinguished Professor of Sociology at the University of Wisconsin-Madison. He is the editor of the Real Utopias series, which includes his Deepening Democracy (cowritten with Archon Fung), and is the author of many other books, including Class Counts, Interrogating Inequality, The Debate on Classes and Classes.

jeudi 29 septembre 2011

Voir: Envoyé Spécial, Délinquance en col blanc

Alors que la délinquance a longtemps été associée à la banlieue par les médias, la crise de 2008 et le travail minutieux du couple Pinçon-Charlot permet de mieux connaître une autre forme de délinquance: la délinquance en col blanc.
Envoyé Spécial proposera le 6 octobre un documentaire qui leur est consacré:
Délinquance en col blanc, un reportage de Cécilia Allegra et Sébastien Clech
A l’heure où l’État cherche par tous les moyens à réduire son déficit et sa dette, des milliards d’euros sont volés chaque année dans ses caisses. Une nouvelle forme de délinquance se développe de façon inquiétante. 
Elle n’utilise pas d’armes conventionnelles, mais des ordinateurs, des boîtes aux lettres fictives, des imprimantes, des cartes à puces. Elle ne tue pas. Un braquage silencieux, redoutablement efficace, sans armes et sans violence des poches de l’État. Cette délinquance, c’est la grande délinquance financière. Ce nouveau filon en or, celui des criminels en col blanc. Leur arnaque préférée ? Le carrousel de TVA, un tour de passe-passe informatique et comptable qui, pour la seule année 2010, aura coûté au contribuable français plus de 10 milliards d’euros.  Nous avons suivi pendant deux ans les agents de la douane judiciaire, ce sont eux les spécialistes de la lutte contre la grande délinquance financière. Une de leurs enquêtes que nous avons filmée, modeste au départ, se transformera au fil des mois en un incroyable feuilleton impliquant des sociétés cotées en bourses, et des dirigeants au-dessus de tous soupçons.  Enquête sur cette délinquance en col blanc, aussi redoutable qu’insoupçonnable.

Ce résumé présente une inexactitude: la délinquance en col blanc tue: pas directement, non, mais quand l'Etat pressurise ses fonctionnaires en supprimant des postes, en réduisant l'accès aux soins, en réduisant les moyens donnés à la culture, à l'éducation ou la recherche, la délinquance en col blanc nous tue tous à petit feu socialement, symboliquement et physiquement (suicides, réapparition de la tuberculose...).

Le documentaire a été diffusé le jeudi 6 octobre 2011 à 20h35 sur France 2.

France2_Envoyé Spécial_Délinquance en col... par buggeeXP

jeudi 8 septembre 2011

John Kenneth Galbraith L'Art d'ignorer les pauvres



L'Art d'ignorer les pauvres

John Kenneth Galbraith
L'Art d'ignorer les pauvres
suivi de:
. Economistes en guerre contre les chômeurs, Laurent Cordonnier
. Du bon usage du cannibalisme, Jonathan Swift
Préface de Serge Halimi
Le monde diplomatique
Les liens qui libèrent
2011



"Je voudrais livrer ici quelques réflexions sur l'un des plus anciens exercices humains: le processus par lequel, au fil des années, et même au cours des siècles, nous avons entrepris de nous épargner toute mauvaise conscience au sujet des pauvres. Pauvres et riches ont toujours vécu côte à côte, toujours inconfortablement, parfois de manière périlleuse... Les problèmes résultant de cette coexistence, et particulièrement celui de la justification de la bonne fortune de quelques-un face à la mauvaise fortune des autres, sont une préoccupation intellectuelle de tous les temps. Ils continuent de l'être aujourd'hui."
John Kenneth Galbraith

En près de soixante ans d'existence, Le Monde Diplomatique a publié des milliers d'articles. Certains d'entre eux répondaient à des questions cruciales d'aujourd'hui et de demain. Les éditions Les Liens qui Libèrent, en collaboration avec le mensuel, ont décidé de les rendre accessibles au plus large public. C'est out le sens de cette collection.

mercredi 24 août 2011

video/entretiens: Monique Pinçon-Charlot, « Il faudrait soigner l’addiction à l’argent des plus riches »


Taxe sur les grosses fortunes
EUROPE 1
22 août 2011
présenté par Bruce Toussaint avec Monique Pinçon-Charlot, co-auteure de Le président des riches paru aux Editions Zones

Monique Pinçon-Charlot « Il faudrait soigner l’addiction à l’argent des plus riches », Entretien réalisé par 
Paule Masson, L'Humanité, 24 août 2011

Monique Pinçon-Charlot: «Les riches sentent les dangers de la situation actuelle», Propos recueillis par Mathieu Bruckmüller, 20 minutes, 17 août, 2011

mardi 23 août 2011

Robert Boyer, Les financiers détruiront-ils le capitalisme ? + entretien «La crise est plus grave que celle de 1929»


Robert Boyer: «La crise est plus grave que celle de 1929»

Par Ludovic Lamant, Mediapart, 20 Août 2011 |

Robert Boyer
Les financiers détruiront-ils le capitalisme ?
Economica
2011

Présentation de l'éditeur
Peut-on éviter une crise encore plus grave que celle qui a failli, en 2008, précipiter l effondrement de l économie américaine et du système international ? Avec le temps, beaucoup semblent oublier que les capitalismes sans contrôle de la collectivité vont de crise en crise. C est une question de pouvoir car il s exprime dans l économie et la finance tout autant que dans l espace politique. La déréglementation a donné une puissance sans précédent à la finance : elle conduit à une crise systémique, structurelle et mondiale. Les théories qui ont servi de justification à cette prise de pouvoir ont failli : elles ont confondu l affirmation d une croyance et la puissance des intérêts avec une démarche à vocation scientifique. Reprendre le programme de l économie politique, tirer les enseignements de la longue histoire des crises, analyser la diversité d articulation du politique et de l économique : cette actualisation de la théorie de la régulation livre une compréhension des origines, du cheminement et de possibles sorties de la présente crise. Comment contrecarrer la résistance de Wall Street et de la City à un retour à la réglementation ? Peut-on reconstruire des règles du jeu à l échelle internationale permettant qu émergent et coexistent des styles de développement contrastés, répondant aux attentes des citoyens ? Tant au niveau national qu à l échelle internationale, un vigoureux renouveau de la démocratie s impose. Saura-t-il prendre de court les bulles spéculatives émergentes et éviter que le pouvoir exorbitant des financiers finisse par détruire l efficacité et la légitimité du capitalisme ?

Robert BOYER, Économiste, membre du CEPREMAP (Centre Pour la Recherche EconoMique et ses APplications) et du GREDEG (Groupe de Recherche en Droit, Economie et Gestion) est Fellow 2010-211 au Wissenschaftskolleg zu Berlin. Il a contribué au développement de la théorie de la régulation dont l objet est de comprendre les transformations en longue période et la diversité des capitalismes.

mercredi 20 juillet 2011

mardi 12 juillet 2011

en ligne: Frédéric Palomino, Comment faut-il payer les patrons ?

Valeur médiane des rémunérations des 3 postes les plus élevés des 50 plus grosses entreprises cotées américaines (classées en 1940, 1960 et 1990), 1936-2009



PALOMINO F.
Comment faut-il payer les patrons ?
Paris : Ed. ENS Rue d'Ulm, 2011, 74 p.
Opuscule no 21 - ISBN 978-2-7288-0453-5
>télécharger en version électronique  lire le compte-rendu par Claire Célérier

lundi 11 juillet 2011

video: Hélène Thomas, Egaux dans la servitude. Le gouvernement global de la pauvreté

Egaux dans la servitude. Le gouvernement global de la pauvreté
Avec Hélène Thomas, professeure de science politique à l’Institut d’Etudes Politiques d’Aix-en-Provence et psychanalyste.

Membre de l’équipe éditoriale du réseau scientifique TERRA (Travaux, études, recherches sur les réfugiés et l’asile http://www.reseau-terra.eu). Ses travaux actuels portent sur les transformations contemporaines des fondements, des discours et des formes de la gouvernementalité démocratique et les formes de résistance des subalternes à cette forme inédite de protection rapprochée qui leur est impliquée.



Depuis le début des années 1980, les démocraties et les organisations internationales ont modifié leur approche des populations défavorisées, revenant sur plus de deux siècles de développement et de mise en œuvre des idées progressistes de promotion sociale et d’accès à la citoyenneté. La notion de vulnérabilité est la pierre angulaire de ce changement. Désormais la guerre est déclarée non plus à la pauvreté mais aux pauvres, enrôlés dans ce combat contre eux-mêmes. Ils font l’objet de la vigilance des savants, de la sollicitude des experts et d’une surveillance continue des acteurs publics et ne sont plus traités comme des citoyens malheureux ou mal intégrés mais comme des incapables.
Cet ouvrage revient d’abord sur les fondements de cette révolution conceptuelle. Une archéologie des termes permet de comprendre comment ils se sont généralisés dans les discours publics depuis la fin du dernier millénaire. Puis il étudie les instruments de ce nouveau gouvernement des pauvres qui les coupe de l’exercice de leurs droits humains et de leurs libertés fondamentales. Comment ce remplacement de l’_égalité_ par l’_équité_, de la liberté par la dignité, de la fraternité par la responsabilité s’est-il opéré ? Sur quels principes juridiques fondamentaux et politiques contradictoires, néanmoins conciliés dans une nouvelle théorie sociale, s’appuie-t-il ? Enfin le livre met en lumière les effets de ces dispositifs d’urgence permanente sur l’existence des vulnérables assignés au rôle de victimes. Leur traitement qui combine protection rapprochée et contrôle à distance repose sur l’individualisation et la psychologisation de leur condition et en fait tantôt des martyrs médiatisés tantôt des cibles discrètes d’interventions bienfaisantes condamnées à la désubjectivation et au silence.
Hélène Thomas est professeur de science politique à Sciences Po Aix. Sociologue et psychanalyste, elle a déjà publié deux ouvrages de référence sur ce sujet : La production des exclus, Paris, PUF, 1997 (primé par l’Académie des sciences morales et politiques) et Vieillesse dépendante et désinsertion politique, Paris, L’Harmattan, 1996.

jeudi 30 juin 2011

A voir: La grande invasion, samedi 2 juillet 2011 à 19h sur France 5

Dans le même esprit que celui de l'excellente étude de Marie Monique Robin, Notre Poison Quotidien, France 5 propose un documentaire: La Grande Invasion, diffusé samedi 2 juillet 2011 à 19:00. Stéphane Horel aborde la question de la présence invasive du bisphénol A, des phtalates et autres PBDE, perturbateurs endocriniens omniprésents et qui menacent gravement notre santé.
 Il sera rediffusé le 16 juillet à 19h.

Extrait:

LA GRANDE INVASION par Mosaique-Films

en ligne: Savoir/Agir n° 13 La crise, la fausse sortie


Éditorial
Vous avez dit « populisme » ?, par Frédéric Lebaron

Dossier

La crise, la fausse sortie
Dossier coordonné par Frédéric Lebaron et Louis Weber
Libérale ou social-démocrate, les deux improbables stratégies de sortie de crise, par Henri Sterdyniak
Havres fiscaux et places financières sous-régulées, par Thierry Godefroy et Pierre Lascoumes
Peut-on sortir de la crise sans re-penser la gestion ?, par Jean-Luc Metzger
Payer plus pour être soigné moins, par Frédéric Pierru
Le vote et l’abstention en temps de crise, par Céline Braconnier
Acteurs et contradictions du capitalisme étatico-financier : quelques hypothèses, par Frédéric Lebaron

Grand entretien avec Jean-Paul Fitoussi

Une révolution dans la statistique publique ?

Paroles

Le « rapport de force ». Entretien avec un conseiller prud’homme de l’industrie, par Laurent Willemez.

La rhétorique réactionnaire

Populisme, par Gérard Mauger

Chronique de la gauche de gauche

Gauche radicale et transformation sociale en Europe, par Louis Weber

Alterindicateurs

Retraites et (in)sécurité économique : d’autres indicateurs (et d’autres politiques) sont possibles, par Frédéric Lebaron

Actualité

Un autre miracle allemand. La montée de la gauche allemande à la gauche de la social-démocratie, par Peter Wahl

Europe

Créer un espace public transnational : l’exemple des Attac d’Europe, par Marie Plassart et Michel Christian

Politiques d’ailleurs

Usines récupérées d’Argentine : genèse d’une mobilisation ouvrière inédite, par Maxime Quijoux

Culture

L’ère Onfray des universités populaires, par Hugues Lethierry

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Savoir/Agir n° 13
La crise, la fausse sortie
Éditions du Croquant
2010


vendredi 24 juin 2011

revue Savoir/Agir n° 16, juin 2011, Le médicament : les dessous d’une marchandise


Présentation de l'éditeur
L’affaire du Médiator, devenue affaire d’État, vient de remettre le médicament au cœur de l’actualité politique. Les scandales sanitaires, anciens (Distilbène, Stalinon, l’hormone de croissance, etc.) ou plus récents (l’anti-inflammatoire Vioxx ou l’antidiabétique Avandia), rappellent périodiquement les risques que peuvent faire encourir des médicaments aux populations. Ils font aussi apparaître que les stratégies d’entreprises privées, très profitables, peuvent parfois sacrifier la santé publique dans la course à la rentabilité. Beaucoup de critiques ont déjà été adressées à l’encontre de la politique du médicament et des firmes pharmaceutiques qui s’assurent des rentes de situations.
Mais au-delà du débat sur les modes de régulation, que sait-on vraiment de ce secteur présenté comme vital pour la France ? Dans quelles conditions les médicaments  sont-ils produits? Comment sont-ils distribués ? Le culte du secret qui entoure ce secteur économique empêche souvent d’avoir une véritable vue sur les enjeux thérapeutiques, sanitaires, financiers, économiques et sociaux auxquels renvoie le médicament.
Le dossier de Savoir/agir se propose donc d’ouvrir la boîte noire pharmaceutique et de pénétrer à l’intérieur de ce secteur pour rendre compte de la fabrication et de l’encadrement du médicament. Les auteurs présenteront ainsi la situation de nombreux travailleurs peu qualifiés d’une industrie que l’on dit « de la connaissance », les effets de la financiarisation des plus grandes firmes pharmaceutiques sur leurs stratégies commerciales et industrielles, l’appropriation par les firmes des normes sur la qualité de la production à des fins d’élargissement du marché, les transformations récentes sur système d’autorisation de mise sur le marché de nouveaux médicaments, des manières dont les firmes ont, depuis longtemps, détournés l’encadrement des visiteurs médicaux et, enfin, les réseaux qui lient les lobbyistes européens aux experts et aux décideurs.

Éditorial, par Frédéric Lebaron

Dossier

Le médicament : produit éthique, marchandise rentable, coordonné par Cédric Lomba et Hélène Michel
La financiarisation des Big Pharma : de l’insoutenable modèle blockbuster à son dépassement ? par Matthieu Montalban
« Économie de la connaissance » et bas statuts d’emploi : pas de contre-indication dans le secteur du médicament, par Pierre Fournier et Cédric Lomba
L’évaluation des médicaments, un enjeu politique, entretien avec Boris Hauray
L’industrie pharmaceutique et l’État. Comment garantir la santé sans nuire au commerce ?, par Séverin Muller
Contrôler la promotion des médicaments auprès des médecins : les pouvoirs publics face à l’industrie pharmaceutique, par Jérôme Greffion
Politique du médicament en Europe : la difficile constitution d’une prise de parole face à l’industrie, par Éric Cheynis

Grand entretien

Une sociologue au Parlement européen, avec Marisa Matias

Paroles

Avocats : du professionnel au politique, par Laurent Willemez

La rhétorique réactionnaire

Populisme (3), par Gérard Mauger

Chronique de la gauche de gauche

2012 : débuts de campagne, par Louis Weber

Actualité

Inspiration et perspectives de la révolution tunisienne, par Chérif Ferjani

Alterindicateurs

Indicateurs du bien-être, une mise en œuvre tronquée, par Thomas Venet

Politiques d’ailleurs

Belgique 1960-2010: grève du siècle et crise multiforme, par Julien Dohet et Jean Faniel

Idées

« Neutralité axiologique », science et engagement, par Louis Pinto

Culture(s)

Un billet pour la France d’en haut, par Mustapha Belhocine

jeudi 23 juin 2011

écouter: Alex Türk, La Vie privée en péril. Des citoyens sous contrôle




Entretien
« Ce qui nous attend est bien pire que Big Brother ». Alex Türk, président de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil).
Présentation de l'éditeur

L’essor fulgurant des technologies numériques, conjugué à leur sophistication de plus en plus grande, les rend chaque jour plus intrusives pour l’intimité de chacun. Dénonçant cette dégradation des libertés individuelles, déjà entamée avec l’informatisation des fichiers, Alex Türk soulève ici des questions tout à fait nouvelles : peut-on échapper à ce traçage généralisé, alors qu’on parle d’« informatique ambiante » ? Au nom de la sécurité, ne sacrifie-t-on pas trop facilement la vie privée ? Que faire pour préparer nos enfants à l’exercice de leurs libertés fondamentales dans la société numérique ? Enfin, ce mouvement est-il irréversible ou avons-nous encore les moyens de l’encadrer ?

Convaincu que le respect de la vie privée est l’un des piliers de la démocratie, Alex Türk plaide pour un droit à l’opacité et lance un cri d’alarme : c’est la société tout entière qui doit se mobiliser rapidement. Avec la miniaturisation des systèmes, « viendra une époque, où la question de savoir si l’on est fiché ou non, localisé ou non, pucé ou non, n’aura même plus de sens ». Cette époque, c’est demain.

Alex Türk est universitaire (droit public), sénateur du Nord et président de la CNIL depuis sept ans.

vendredi 17 juin 2011

Le capitalisme au futur antérieur. Crédit et spéculation en France. Fin XVIIIe - Début XXe siècles, sous la direction de Nadine Levratto et Alessandro Stanziani

 

Le capitalisme au futur antérieur
Crédit et spéculation en France
Fin XVIIIe - Début XXe siècles

sous la direction de Nadine Levratto et Alessandro Stanziani
Collection droit et économie - N° 2
Edition Bruylant
2011


présentation de l'éditeur
Alors que les innovations financières, les subprimes et l’économie de casino sont brandies par la classe politique comme les seuls éléments caractéristiques à l’origine d’une crise du capitalisme en ce début du XXIe siècle, cet ouvrage s’interroge sur l’existence de changements d’une ampleur aussi importante au cours de périodes plus anciennes. La fin du XIXe siècle se prête particulièrement bien à cet exercice. Au-delà des innovations techniques qui s’y multiplient, ce siècle est caractérisé par des mutations institutionnelles propices à favoriser l’entrée du futur et des promesses de gain dans les rapports entre agents. De fin ultime de l’activité économique, le futur devient alors objet en soi des transactions dont une partie peut alors se détacher des valeurs réelles.
Cet ouvrage se propose de rendre compte de cette transformation majeure du système économique, des multiples facettes du capitalisme financier, de ses origines et des mécanismes de mise en gage du futur. Se détachant de l’idée de rupture souvent associée au XIXe siècle, et en puisant dans des sources souvent inédites, les contributeurs montrent que les racines de ce changement sont à rechercher dans des adaptations des marchés et des règles de l’échange perceptibles dès l’Ancien Régime. D’un point de vue méthodologique, mêlant le droit, l’histoire et l’économie, les contributions réunies montrent que les mutations du capitalisme de cette époque sont adossées à des changements institutionnels et juridiques qui ont soit créé les conditions du changement, soit accompagné les changements de pratiques des acteurs économiques.

mardi 14 juin 2011

écouter: Laurent Cordonnier, émission Tumultes + article Pourquoi les économistes se sont-ils trompés à ce point ?

 écouter:
Laurent Cordonnier, L’économie en question, TUMULTES 10/05/11

Laurent Cordonnier, L’économie en question, TUMULTES 22/03/11

+

Laurent Cordonnier, Pourquoi les économistes se sont-ils trompés à ce point ?
L'Economie politique n° 050 - avril 2011

Laurent Cordonnier, maître de conférences à l'université de Lille 1 et chercheur au Centre lillois d'études et de recherches sociologiques et économiques (Clersé)

mercredi 8 juin 2011

écouter: François Chesnais, Les dettes illégitimes. Quand les banques font main basse sur les politiques publiques

écouter: François Chesnais à propos de son livre Les dettes illégitimes
émission - Panthère Rouge le 23/05/2011


François Chesnais
Les dettes illégitimes
Quand les banques font main basse sur les politiques publiques
Raisons d'agir
2011

Présentation de l'éditeur
De nombreux pays européens : la Grèce, le Portugal, l’Irlande, l’Espagne, voire la France, auraient, nous dit-on, vécu « au-dessus de leurs moyens ».
Parce qu’ils ne taxent pas la fortune et le capital et qu’ils ne luttent pas contre l’évasion fiscale vers les paradis fiscaux, les gouvernements se sont effectivement lourdement endettés auprès des fonds de placement étrangers, mais aussi des banques européennes. Celles-ci ont des bilans fragiles. Elles ont créé trop de crédit par rapport à leurs dépôts et fonds propres. Elles ont été sauvées à l’automne 2008.
Elles exigent de l’être une seconde fois. Les politiques de rigueur budgétaire et de réduction salariale exigées par l’Union européenne, la BCE et le FMI sont socialement injustes. Elles enfoncent l’Europe dans la récession. Se pose ainsi la question de l’annulation des dettes publiques et dans la foulée celle de la socialisation des banques, BCE incluse. Certains plaident pour le rééchelonnement des dettes.
Dans ce livre, c’est leur dénonciation qui est défendue.

vendredi 3 juin 2011

Le procès DSK, Daniel Mermet, Gérard Mordillat, François Ruffin

Le procès DSK
Daniel Mermet, Gérard Mordillat, François Ruffin
Démopolis
2011


Présentation de l'éditeur
Coupable ou innocent ?
Par la volonté du peuple, le tribunal se réunit sous la présidence de Daniel Mermet pour juger le citoyen Dominique Strauss Kahn.
François Ruffin et Gérard Mordillat dressent l’acte d’accusation et représentent le ministère public.
Jean-François Kahn et Christophe Clerc assurent la défense de l’accusé.
Nombreux sont les experts invités à la barre : Frédéric Lordon, Jacques Sapir, Bertrand Reuthé et … Stéphane Guillon !
La candidature de Dominique Strauss Kahn à la présidence de la république au nom du PS, face à Nicolas Sarkozy, est-elle une chance ou un risque pour la gauche ? À vous de juger après cette lecture instructive et jubilatoire.
? Ministre de l’Économie et des Finances lorsque Martine Aubry était ministre de l’Emploi, DSK a participé à la mise en place des 35 heures.
? Directeur général du Fonds Monétaire International (FMI), nommé sur proposition de Nicolas Sarkozy, DSK a validé les plans d’austérité en Grèce et en Irlande.
LES AUTEURS
Daniel Mermet est journaliste, écrivain et producteur sur France Inter de l’émission : Là bas si j’y suis.
François Ruffin est journaliste et fondateur du journal Fakir. Auteur de La guerre des classes, Fayard (2008).
Gérard Mordillat est romancier et cinéaste. Préfacier de Karl Marx, auteur de Rouge dans la brume (2011).

samedi 14 mai 2011

Voir: The corporation de Jennifer Abbott et Mark Achbar (144 minutes)



Ce film est basé sur le livre The corporation, the pathological pursuit of profit and power (Les Multinationales, la recherche pathologique du profit et du pouvoir) de Joel Bakan.

licence : creative commons 2.0 by -nd
Vous êtes libres de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public selon les conditions suivantes :
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Disponible en telechargement sur http://www.freetorrent.fr

vendredi 13 mai 2011

écouter: DSK devant le Tribunal des condamnés d'avance !

D.S.-K. C’EST EXQUIS !

Pourtant, une poignée d’extrémistes poursuit notre futur président devant
le Tribunal des condamnés d’avance

Mais de quoi notre exquis futur-Président peut-il bien être accusé ?

C’est ce que nous allons apprendre, à l’appel des AMG de Là-bas si j’y suis,
les amis de Fakir, l’AL (association Lancry) et le CVMV (Cercle vélocipédiste
marxiste de Vincennes).

écouter:

DSK devant le Tribunal des condamnés d'avance !
Avec
le Président du Tribunal : Daniel Mermet
le Procureur : Gérard Mordillat
le Producteur stagiaire : François Rufin
et les Avocats de la défense : Jean-Marc Daniel et Christophe Clerc.
Et des témoins et experts : Gérard Filoche, Jacques Cossart, Philippe Cohen
Anaëlle Verzaux, et Frédéric Pagès
Et pour la musique : le Trio des plongeurs, soit Julien Eil et Denis Charolles

Là-bas si j'y suis par Daniel Mermet, 11 mai 2011

DSK devant le Tribunal des condamnés d'avance ! II
Avec le Président du Tribunal : Daniel Mermet, le Procureur : Gérard Mordillat, le Producteur stagiaire : François Rufin et les Avocats de la défense : Jean-Marc Daniel et Christophe Clerc.
Et des témoins et experts : Gérard Filoche, Jacques Cossart, Philippe Cohen, Michel Husson, Anaëlle Verzaux, Frédéric Pagès, Frédéric Lordon, Bertrand Rothé et Odile Conseil.
Et pour la musique : le Trio des plongeurs, soit Julien Eil et Denis Charolles.

Là-bas si j'y suis par Daniel Mermet, 12 mai 2011