pour l'égalité réelle des Droits Humains (Logement, Nature, Alimentation, Santé, Energie, Éducation, Culture, Information, Travail, Vie privée, Justice)

jeudi 30 juin 2011

A voir: La grande invasion, samedi 2 juillet 2011 à 19h sur France 5

Dans le même esprit que celui de l'excellente étude de Marie Monique Robin, Notre Poison Quotidien, France 5 propose un documentaire: La Grande Invasion, diffusé samedi 2 juillet 2011 à 19:00. Stéphane Horel aborde la question de la présence invasive du bisphénol A, des phtalates et autres PBDE, perturbateurs endocriniens omniprésents et qui menacent gravement notre santé.
 Il sera rediffusé le 16 juillet à 19h.

Extrait:

LA GRANDE INVASION par Mosaique-Films

en ligne: Savoir/Agir n° 13 La crise, la fausse sortie


Éditorial
Vous avez dit « populisme » ?, par Frédéric Lebaron

Dossier

La crise, la fausse sortie
Dossier coordonné par Frédéric Lebaron et Louis Weber
Libérale ou social-démocrate, les deux improbables stratégies de sortie de crise, par Henri Sterdyniak
Havres fiscaux et places financières sous-régulées, par Thierry Godefroy et Pierre Lascoumes
Peut-on sortir de la crise sans re-penser la gestion ?, par Jean-Luc Metzger
Payer plus pour être soigné moins, par Frédéric Pierru
Le vote et l’abstention en temps de crise, par Céline Braconnier
Acteurs et contradictions du capitalisme étatico-financier : quelques hypothèses, par Frédéric Lebaron

Grand entretien avec Jean-Paul Fitoussi

Une révolution dans la statistique publique ?

Paroles

Le « rapport de force ». Entretien avec un conseiller prud’homme de l’industrie, par Laurent Willemez.

La rhétorique réactionnaire

Populisme, par Gérard Mauger

Chronique de la gauche de gauche

Gauche radicale et transformation sociale en Europe, par Louis Weber

Alterindicateurs

Retraites et (in)sécurité économique : d’autres indicateurs (et d’autres politiques) sont possibles, par Frédéric Lebaron

Actualité

Un autre miracle allemand. La montée de la gauche allemande à la gauche de la social-démocratie, par Peter Wahl

Europe

Créer un espace public transnational : l’exemple des Attac d’Europe, par Marie Plassart et Michel Christian

Politiques d’ailleurs

Usines récupérées d’Argentine : genèse d’une mobilisation ouvrière inédite, par Maxime Quijoux

Culture

L’ère Onfray des universités populaires, par Hugues Lethierry

commander la version papier
Savoir/Agir n° 13
La crise, la fausse sortie
Éditions du Croquant
2010


vendredi 24 juin 2011

revue Savoir/Agir n° 16, juin 2011, Le médicament : les dessous d’une marchandise


Présentation de l'éditeur
L’affaire du Médiator, devenue affaire d’État, vient de remettre le médicament au cœur de l’actualité politique. Les scandales sanitaires, anciens (Distilbène, Stalinon, l’hormone de croissance, etc.) ou plus récents (l’anti-inflammatoire Vioxx ou l’antidiabétique Avandia), rappellent périodiquement les risques que peuvent faire encourir des médicaments aux populations. Ils font aussi apparaître que les stratégies d’entreprises privées, très profitables, peuvent parfois sacrifier la santé publique dans la course à la rentabilité. Beaucoup de critiques ont déjà été adressées à l’encontre de la politique du médicament et des firmes pharmaceutiques qui s’assurent des rentes de situations.
Mais au-delà du débat sur les modes de régulation, que sait-on vraiment de ce secteur présenté comme vital pour la France ? Dans quelles conditions les médicaments  sont-ils produits? Comment sont-ils distribués ? Le culte du secret qui entoure ce secteur économique empêche souvent d’avoir une véritable vue sur les enjeux thérapeutiques, sanitaires, financiers, économiques et sociaux auxquels renvoie le médicament.
Le dossier de Savoir/agir se propose donc d’ouvrir la boîte noire pharmaceutique et de pénétrer à l’intérieur de ce secteur pour rendre compte de la fabrication et de l’encadrement du médicament. Les auteurs présenteront ainsi la situation de nombreux travailleurs peu qualifiés d’une industrie que l’on dit « de la connaissance », les effets de la financiarisation des plus grandes firmes pharmaceutiques sur leurs stratégies commerciales et industrielles, l’appropriation par les firmes des normes sur la qualité de la production à des fins d’élargissement du marché, les transformations récentes sur système d’autorisation de mise sur le marché de nouveaux médicaments, des manières dont les firmes ont, depuis longtemps, détournés l’encadrement des visiteurs médicaux et, enfin, les réseaux qui lient les lobbyistes européens aux experts et aux décideurs.

Éditorial, par Frédéric Lebaron

Dossier

Le médicament : produit éthique, marchandise rentable, coordonné par Cédric Lomba et Hélène Michel
La financiarisation des Big Pharma : de l’insoutenable modèle blockbuster à son dépassement ? par Matthieu Montalban
« Économie de la connaissance » et bas statuts d’emploi : pas de contre-indication dans le secteur du médicament, par Pierre Fournier et Cédric Lomba
L’évaluation des médicaments, un enjeu politique, entretien avec Boris Hauray
L’industrie pharmaceutique et l’État. Comment garantir la santé sans nuire au commerce ?, par Séverin Muller
Contrôler la promotion des médicaments auprès des médecins : les pouvoirs publics face à l’industrie pharmaceutique, par Jérôme Greffion
Politique du médicament en Europe : la difficile constitution d’une prise de parole face à l’industrie, par Éric Cheynis

Grand entretien

Une sociologue au Parlement européen, avec Marisa Matias

Paroles

Avocats : du professionnel au politique, par Laurent Willemez

La rhétorique réactionnaire

Populisme (3), par Gérard Mauger

Chronique de la gauche de gauche

2012 : débuts de campagne, par Louis Weber

Actualité

Inspiration et perspectives de la révolution tunisienne, par Chérif Ferjani

Alterindicateurs

Indicateurs du bien-être, une mise en œuvre tronquée, par Thomas Venet

Politiques d’ailleurs

Belgique 1960-2010: grève du siècle et crise multiforme, par Julien Dohet et Jean Faniel

Idées

« Neutralité axiologique », science et engagement, par Louis Pinto

Culture(s)

Un billet pour la France d’en haut, par Mustapha Belhocine

jeudi 23 juin 2011

écouter: Alex Türk, La Vie privée en péril. Des citoyens sous contrôle




Entretien
« Ce qui nous attend est bien pire que Big Brother ». Alex Türk, président de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil).
Présentation de l'éditeur

L’essor fulgurant des technologies numériques, conjugué à leur sophistication de plus en plus grande, les rend chaque jour plus intrusives pour l’intimité de chacun. Dénonçant cette dégradation des libertés individuelles, déjà entamée avec l’informatisation des fichiers, Alex Türk soulève ici des questions tout à fait nouvelles : peut-on échapper à ce traçage généralisé, alors qu’on parle d’« informatique ambiante » ? Au nom de la sécurité, ne sacrifie-t-on pas trop facilement la vie privée ? Que faire pour préparer nos enfants à l’exercice de leurs libertés fondamentales dans la société numérique ? Enfin, ce mouvement est-il irréversible ou avons-nous encore les moyens de l’encadrer ?

Convaincu que le respect de la vie privée est l’un des piliers de la démocratie, Alex Türk plaide pour un droit à l’opacité et lance un cri d’alarme : c’est la société tout entière qui doit se mobiliser rapidement. Avec la miniaturisation des systèmes, « viendra une époque, où la question de savoir si l’on est fiché ou non, localisé ou non, pucé ou non, n’aura même plus de sens ». Cette époque, c’est demain.

Alex Türk est universitaire (droit public), sénateur du Nord et président de la CNIL depuis sept ans.

vendredi 17 juin 2011

Le capitalisme au futur antérieur. Crédit et spéculation en France. Fin XVIIIe - Début XXe siècles, sous la direction de Nadine Levratto et Alessandro Stanziani

 

Le capitalisme au futur antérieur
Crédit et spéculation en France
Fin XVIIIe - Début XXe siècles

sous la direction de Nadine Levratto et Alessandro Stanziani
Collection droit et économie - N° 2
Edition Bruylant
2011


présentation de l'éditeur
Alors que les innovations financières, les subprimes et l’économie de casino sont brandies par la classe politique comme les seuls éléments caractéristiques à l’origine d’une crise du capitalisme en ce début du XXIe siècle, cet ouvrage s’interroge sur l’existence de changements d’une ampleur aussi importante au cours de périodes plus anciennes. La fin du XIXe siècle se prête particulièrement bien à cet exercice. Au-delà des innovations techniques qui s’y multiplient, ce siècle est caractérisé par des mutations institutionnelles propices à favoriser l’entrée du futur et des promesses de gain dans les rapports entre agents. De fin ultime de l’activité économique, le futur devient alors objet en soi des transactions dont une partie peut alors se détacher des valeurs réelles.
Cet ouvrage se propose de rendre compte de cette transformation majeure du système économique, des multiples facettes du capitalisme financier, de ses origines et des mécanismes de mise en gage du futur. Se détachant de l’idée de rupture souvent associée au XIXe siècle, et en puisant dans des sources souvent inédites, les contributeurs montrent que les racines de ce changement sont à rechercher dans des adaptations des marchés et des règles de l’échange perceptibles dès l’Ancien Régime. D’un point de vue méthodologique, mêlant le droit, l’histoire et l’économie, les contributions réunies montrent que les mutations du capitalisme de cette époque sont adossées à des changements institutionnels et juridiques qui ont soit créé les conditions du changement, soit accompagné les changements de pratiques des acteurs économiques.

mardi 14 juin 2011

écouter: Laurent Cordonnier, émission Tumultes + article Pourquoi les économistes se sont-ils trompés à ce point ?

 écouter:
Laurent Cordonnier, L’économie en question, TUMULTES 10/05/11

Laurent Cordonnier, L’économie en question, TUMULTES 22/03/11

+

Laurent Cordonnier, Pourquoi les économistes se sont-ils trompés à ce point ?
L'Economie politique n° 050 - avril 2011

Laurent Cordonnier, maître de conférences à l'université de Lille 1 et chercheur au Centre lillois d'études et de recherches sociologiques et économiques (Clersé)

mercredi 8 juin 2011

écouter: François Chesnais, Les dettes illégitimes. Quand les banques font main basse sur les politiques publiques

écouter: François Chesnais à propos de son livre Les dettes illégitimes
émission - Panthère Rouge le 23/05/2011


François Chesnais
Les dettes illégitimes
Quand les banques font main basse sur les politiques publiques
Raisons d'agir
2011

Présentation de l'éditeur
De nombreux pays européens : la Grèce, le Portugal, l’Irlande, l’Espagne, voire la France, auraient, nous dit-on, vécu « au-dessus de leurs moyens ».
Parce qu’ils ne taxent pas la fortune et le capital et qu’ils ne luttent pas contre l’évasion fiscale vers les paradis fiscaux, les gouvernements se sont effectivement lourdement endettés auprès des fonds de placement étrangers, mais aussi des banques européennes. Celles-ci ont des bilans fragiles. Elles ont créé trop de crédit par rapport à leurs dépôts et fonds propres. Elles ont été sauvées à l’automne 2008.
Elles exigent de l’être une seconde fois. Les politiques de rigueur budgétaire et de réduction salariale exigées par l’Union européenne, la BCE et le FMI sont socialement injustes. Elles enfoncent l’Europe dans la récession. Se pose ainsi la question de l’annulation des dettes publiques et dans la foulée celle de la socialisation des banques, BCE incluse. Certains plaident pour le rééchelonnement des dettes.
Dans ce livre, c’est leur dénonciation qui est défendue.

vendredi 3 juin 2011

Le procès DSK, Daniel Mermet, Gérard Mordillat, François Ruffin

Le procès DSK
Daniel Mermet, Gérard Mordillat, François Ruffin
Démopolis
2011


Présentation de l'éditeur
Coupable ou innocent ?
Par la volonté du peuple, le tribunal se réunit sous la présidence de Daniel Mermet pour juger le citoyen Dominique Strauss Kahn.
François Ruffin et Gérard Mordillat dressent l’acte d’accusation et représentent le ministère public.
Jean-François Kahn et Christophe Clerc assurent la défense de l’accusé.
Nombreux sont les experts invités à la barre : Frédéric Lordon, Jacques Sapir, Bertrand Reuthé et … Stéphane Guillon !
La candidature de Dominique Strauss Kahn à la présidence de la république au nom du PS, face à Nicolas Sarkozy, est-elle une chance ou un risque pour la gauche ? À vous de juger après cette lecture instructive et jubilatoire.
? Ministre de l’Économie et des Finances lorsque Martine Aubry était ministre de l’Emploi, DSK a participé à la mise en place des 35 heures.
? Directeur général du Fonds Monétaire International (FMI), nommé sur proposition de Nicolas Sarkozy, DSK a validé les plans d’austérité en Grèce et en Irlande.
LES AUTEURS
Daniel Mermet est journaliste, écrivain et producteur sur France Inter de l’émission : Là bas si j’y suis.
François Ruffin est journaliste et fondateur du journal Fakir. Auteur de La guerre des classes, Fayard (2008).
Gérard Mordillat est romancier et cinéaste. Préfacier de Karl Marx, auteur de Rouge dans la brume (2011).