pour l'égalité réelle des Droits Humains (Logement, Nature, Alimentation, Santé, Energie, Éducation, Culture, Information, Travail, Vie privée, Justice)

mardi 29 mars 2011

videos: Monique Pinçon-Charlot, Sociologie de la bourgeoisie

* Intervention de Monique Pinçon-Charlot: Sociologie de la bourgeoisie
Séminaire Copernic: 2 juin 2009

Monique Pincon-Charlot - 1ère partie - Seminaire Fondation Copernic - 2 Juin 2009 from Fondation Copernic on Vimeo.

Monique Pincon-Charlot - 2ieme partie - Seminaire Fondation Copernic - 2 Juin 2009 from Fondation Copernic on Vimeo.



Michel PINÇON, Monique PINÇON-CHARLOT
Sociologie de la bourgeoisie
Collection : Repères n°294
La Découverte
2007



Présentation de l'éditeur
Les discours sur l’effort individuel récompensé par le marché, sur les créateurs d’entreprise nouveaux maîtres du monde, sur les investisseurs institutionnels ou sur la « démocratisation » des placements financiers escamotent l’existence de la bourgeoisie. Pourtant, aucun milieu social ne présente à ce degré unité, conscience de soi et mobilisation.
Ce livre lève un coin du voile qui recouvre les mystères de la bourgeoisie et montre ce qui constitue en classe sociale ce groupe apparemment composite. La richesse de la bourgeoisie est multiforme, alliage d’argent – de beaucoup d’argent – de culture, de relations sociales et de prestige.
Comment les bourgeois vivent-ils ? Comment sont-ils organisés ? La bourgeoisie est-elle menacée de disparition ? Dans quelles conditions ses positions dominantes se reproduisent-elles d’une génération à l’autre ? Quel est le rôle des lignées dans la transmission de ces positions ? La bourgeoisie est-elle la dernière classe sociale ? C’est notamment à ces questions sur cet univers méconnu et qui préférerait le rester que répond ce livre rigoureux et accessible.

dimanche 27 mars 2011

écouter: Sandrine GARCIA, De la cause des femmes à la cause des enfants

écouter: Sandrine GARCIA, De la cause des femmes à la cause des enfants
FRANCE INTER - Le 5/7 boulevard
présenté par Philippe Collin
08 février 2011
Sandrine GARCIA
Mères sous influence
De la cause des femmes à la cause des enfants

Textes à l'appui / Genre & sexualité
La Découverte
2011



Présentation de l'éditeur
Comment est-on passé de la dénonciation de la « maternité esclave » par le MLF (Mouvement de libération de la femme) à la culpabilisation des mères ? De quelle manière la toute-puissance exercée par les parents sur leurs enfants a-t-elle cédé la place à l'encadrement des mères et des pères par les professionnels de la santé et de l'éducation ?
Interrogeant pour la première fois ces évolutions paradoxales, Sandrine Garcia donne à voir comment, durant la lutte pour la régulation des naissances, de nombreux médecins dénoncent le magistère moral exercé par un Ordre des médecins majoritairement catholique, au profit d'une autorité se voulant uniquement scientifique. Puis, revisitant les étapes majeures de la construction de la « cause de l'enfant », l'auteure montre comment nombre de psychanalystes de l'enfant - en particulier Françoise Dolto - investissent massivement le champ de l'éducation : le destin des femmes passe désormais par le bien-être de l'enfant tel que le définissent ces experts.
Ce brouillage des registres entre clinique et morale aboutit, aujourd'hui, à la dénonciation d'une nouvelle maltraitance : la « violence éducative » qu'exerceraient les parents réfractaires aux bons usages. D'où l'émergence d'un militantisme individuel et institutionnel pour faire sanctionner les « déviances » parentales, au risque de stigmatiser les pratiques les plus éloignées de la norme incarnée par les classes moyennes : celles des milieux populaires.

Sandrine Garcia est maître de conférences en sociologie à l’université de Paris-Dauphine et enseignante chercheuse à l’IRISSO (Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales). Ses recherches portent sur l’expertise et la mobilisation des savoirs scientifiques dans les luttes sociales ou/et les politiques publiques.

vendredi 25 mars 2011

écouter: Thierry Salomon de l'association négaWatt


écouter: Thierry Salomon de l'association négaWatt
Là-bas si j'y suis par Daniel Mermet, 24 mars 2011




“L’affaire Plogoff” (the Plogoff case), 52 mn, France 3 National, France 3 Ouest, France 5, Aligal productions, juin 2000.

mercredi 23 mars 2011

écouter: Fabrice Nicolino, auteur de "Qui a tué l'écologie ?

écouter: Fabrice Nicolino, auteur de "Qui a tué l'écologie ?
Là-bas si j'y suis, par Daniel Mermet, 23 mars 2011

photoLivre
Fabrice Nicolino, Qui a tué l'écologie ?
WWF, Grenpeace, Fondation Hulot,
France Nature environnement en accusation 
éditeur : Les liens qui libèrent 
parution : 16 mars 2011

mardi 22 mars 2011

écouter: Nicolas Belorgey à propos de son livre L'hôpital sous pression. Enquête sur le « nouveau management public »

écouter: Jacques Munier s'entretient avec Nicolas Belorgey, A plus d'un titre, 01.12.2010

entretien: Frédéric Pierru, Nicolas Belorgey, propos recueillis par Almendros Cécile, « Les mots des réformes », L'infirmière magazine, n°266, 2010, p. 36-37



Nicolas Belorgey
L'hôpital sous pression
Enquête sur le « nouveau management public »
Collection : Textes à l'appui / Enquêtes de terrain
La Découverte
2010


Présentation de l'éditeur
Depuis des décennies, les pouvoirs publics français s'efforcent de « réformer » l'hôpital, afin notamment d'en mieux « maîtriser » les dépenses. Ils ont de plus en plus recours aux outils du « nouveau management public », cet ensemble d'idées et de pratiques visant à importer dans le secteur public les outils du secteur privé : indicateurs de « performance », benchmarking, « responsabilisation » des professionnels, etc. Ces innovations rencontrent l'opposition d'une partie du personnel hospitalier, selon qui elles creuseraient la tombe du système de protection sociale. À l'inverse, leurs promoteurs dénoncent des résistances qui ne pourraient provenir que d'une forme d'attachement à un passé révolu ou de corporatisme ; ces modernisations permettraient au contraire de sauver un système bien mal en point. En quoi consistent donc réellement ces réformes managériales et quels sont leurs effets sociaux ?
Pendant quatre ans, pour répondre à cette question, l'auteur de ce livre a mené une enquête approfondie dans des services de soin, en particulier des services d'urgence, ainsi que dans une agence réformatrice proche du ministère de la Santé et dans des cabinets de conseil. Il a ainsi endossé différents rôles : stagiaire dans les services administratifs des hôpitaux, étudiant de passage dans les services de soin, étudiant en gestion ou consultant junior auprès des réformateurs... Au travers d'observations directes, de l'exploitation inédite de données statistiques et d'une centaine d'entretiens, il livre ici une vision originale des processus à l'œuvre dans les hôpitaux. Il montre notamment que l'appropriation par les soignants des nouvelles normes préconisées par les réformateurs dépend beaucoup de la trajectoire professionnelle et sociale de chacun d'eux. Et il révèle quelques effets inattendus des réformes, dans un des services hospitaliers parmi les plus « avancés » sur leur voie.

Nicolas Belorgey est postdoctorant au Centre Maurice-Halbwachs (CNRS-EHESS-ENS). Il y a soutenu une thèse de sociologie dont est tiré ce livre.

samedi 19 mars 2011

video: Les guerres du climat (pourquoi on tue au XXI siècle) - Harald Welzer

video: Les guerres du climat (pourquoi on tue au XXI siècle) - entretien avec Harald Welzer



Harald Welzer
LES GUERRES DU CLIMAT . Pourquoi on tue au XXIe siècle [2009] , trad. de l'allemand par Bernard Lortholary, Collection NRF  Gallimard 
   Résumé
À force, le constat, par sa lucidité, est devenu un lieu commun : le modèle occidental d'exploitation des ressources naturelles arrive à sa limite  ; les ressources vitales s'épuisent dans des régions de l'Afrique, de l'Asie, de l'Europe de l'Est, de l'Amérique du Sud, de l'Arctique et des États insulaires du Pacifique.
Dans un magistral essai de configuration de notre avenir, nourri des enseignements tirés de situations historiques passées mais analysées dans leur spécificité respective, Harald Welzer jette un regard pour ainsi dire clinique et tire la conclusion de cette situation avérée : de plus en plus d'hommes disposeront de moins en moins de bases pour assurer leur survie. Des conflits violents opposeront tous ceux qui prétenderont se nourrir sur une seule et même portion de territoire ou boire à la même source en train de se tarir. Bientôt la distinction entre les réfugiés fuyant la guerre et ceux qui fuiront leur environnement, entre les réfugiés
politiques et les réfugiés climatiques, ne sera plus pertinente tant se multiplieront des guerres nouvelles générées par la dégradation du milieu.
Les guerres induites par le climat seront la forme directe ou indirecte de la résolution des conflits du XXIe siècle et la violence est promise à un grand avenir : l'humanité assistera non seulement à des migrations massives, mais à des solutions violentes aux problèmes des réfugiés  ; à des tensions dont l'enjeu sera les droits à l'eau et à l'exploitation, mais aussi à de véritables guerres pour les ressources  ; à des conflits religieux comme à des guerres de convictions.
Creusant le sillon de l'anthropologie de la violence tracé par ses précédentes recherches, Harald Welzer a écrit la première histoire, non convenue, du XXIe siècle.

mercredi 16 mars 2011

videos: Julien Duval et Frédéric Pierru, « La médiatisation des questions de la santé et de la sécurité sociale »

videos: Julien Duval et Frédéric Pierru, « La médiatisation des questions de la santé et de la sécurité sociale »
Jeudis d'Acrimed, 20 novembre 2008
Les questions de la santé et de la sécurité sociale sont des questions sociales de première importance. Or quand les médias s’en emparent, ils concourent généralement (mais pas toujours...) à la production et à la reproduction d’une vision dominante. Laquelle ? Pourquoi ?

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videos Frédéric Pierru, Comment se prépare la privatisation de la Sécu
Par Paul Meyer
, Rue 89, 09/06/2008



mardi 15 mars 2011

Marie-Monique ROBIN Notre poison quotidien La responsabilité de l'industrie chimique dans l'épidémie des maladies chroniques

Marie-Monique ROBIN
Notre poison quotidien
La responsabilité de l'industrie chimique dans l'épidémie des maladies chroniques
La Decouverte/Coédition : Arte Éditions
2011

Présentation de l'éditeur
Au cours des trente dernières années, le taux d'incidence du cancer a augmenté de 40 % (déduction faite du facteur de vieillissement de la population). Durant cette période, la progression des leucémies et des tumeurs cérébrales chez l'enfant a été d'environ 2 % par an. Et on constate une évolution similaire pour les maladies neurologiques (Parkinson et Alzheimer) et auto-immunes, ou pour les dysfonctionnements de la reproduction. Comment expliquer cette inquiétante épidémie, qui frappe particulièrement les pays dits « développés » ?
C'est à cette question que répond Marie-Monique Robin dans ce nouveau livre choc, fruit d'une enquête de deux ans en Amérique du Nord, en Asie et en Europe. S'appuyant sur de nombreuses études scientifiques, mais aussi sur les témoignages de chercheurs et de représentants des agences de réglementation, elle montre que la cause principale de l'épidémie est d'origine environnementale : elle est due aux dizaines de milliers de molécules chimiques qui ont envahi notre quotidien et notre alimentation depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Pour cela, l'auteure retrace le mode de production des aliments, depuis le champ du paysan (pesticides) jusqu'à notre assiette (additifs et plastiques alimentaires). Elle décortique le système d'évaluation et d'homologation des produits chimiques, à travers les exemples des pesticides, de l'aspartame ou du bisphénol A, et montre qu'il est totalement défaillant et inadapté. Surtout, elle raconte les pressions et les manipulations de l'industrie chimique pour maintenir sur le marché des produits hautement toxiques.

Née en 1960, Marie-Monique Robin est lauréate du Prix Albert-Londres (1995). Journaliste et réalisatrice, elle a réalisé de nombreux documentaires, couronnés par une dizaine de prix internationaux, et reportages tournés en Amérique latine, Afrique, Europe et Asie. Elle est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Voleurs d’organes, enquête sur un trafic (Bayard), Les 100 photos du siècle (Le Chêne/Taschen) et Le sixième sens, science et paranormal (Le Chêne), ainsi que Le Monde selon Monsanto (La Découverte, Paris, 2008). 




Lire le dossier paru dans L'Express

Lire l'article paru sur Rue 89

lundi 14 mars 2011

écouter: Dominique Marchetti à propos de Quand la santé devient médiatique

écouter: Dominique Marchetti à propos de Quand la santé devient médiatique. Les logiques de production de l’information dans la presse
Radio suisse romande
Médialogues par Alain Maillard et Martine Galland
04 janvier 2011

Pour ou contre la vaccination des nourrissons ?

C'est parti d'un drame affreux – un épiphénomène, dirons les cyniques – des nourrissons sont morts au Japon le lendemain de leur vaccination. Étant une jeune maman, j'ai eu envie d'en savoir plus: il s'agit d'une suspicion, qui entraîne une enquête durant laquelle les vaccins incriminés (Prevenar et ActHIB …) sont retirés du marché. J'ai soudain eu un doute affreux: mon bébé doit être vacciné dans quelques jours. Je regarde alors l'ordonnance: Prevenar est dedans. Ah...
Histoire de me rassurer, je suis allée consulter la liste des 77 médicaments surveillés par l'affsaps pour mesurer la balance bénéfice/risque. Prévenar est dedans. Ah...
Certes, ça ne veut pas dire que le vaccin est dangereux, mais ça ne m'a pas rassurée. Je décide donc de googleliser le vaccin... Il y a eu le même type de décès au Pays-Bas et en France. Ah...
Je poursuis mes recherches: certains témoignages de parents glacent le sang. Alors, je cherche, cherche encore, recueille l'opinion de généralistes, de neurochirurgiens, de biologistes. J'entends tout et son contraire. J'ai envie de faire confiance au système, mais après le cirque de la grippe H1N1 et l'histoire du Mediator, c'est plus difficile. En plus, pas de bol, j'ai regardé the Constant Gardener le mois dernier! Lorsqu'on tape « prevenar » dans Google Actualités, il y a autant d'articles sur des sites médicaux que sur des sites boursiers: ben oui, depuis cette histoire au Japon, le cours de l'action risque de chuter ! Un vrai problème.
Je poursuis mes recherches, j'ai envie de bien prendre ma décision et voici quelques sites que j'ai visités:

Si vous avez la flemme de consulter tous ces liens, vous pouvez regarder:

Je ne me prononce pas sur les conclusions de mes recherches et ne remets aucunement en cause la pertinence de la vaccination dans certains cas. Je crois que la réponse est différente pour chaque enfant (exposition, état de santé général, etc.) Globalement, je crois comprendre qu'il vaut mieux éviter :
  • de cumuler les vaccins sur une même journée (afin d'éviter le plus possible des effets secondaires)
  • d'oublier que les principaux modes de transmission de l'hépatite B ne concernent pas le nourrisson de 2 mois
  • de manquer de vigilance sur l'état de santé de son enfant le jour de la vaccination (ne pas hésiter à s'assurer qu'il n'a pas de fièvre ce jour là)
Un autre élément peut faire réfléchir: seuls les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite sont obligatoires. Or si l’État prend en charge les effets indésirables des vaccins obligatoires, en ce qui concerne les vaccins non obligatoires, les tribunaux administratifs vous répondront que si votre enfant a reçu ce vaccin c’est votre démarche personnelle, et l’État n’a aucune responsabilité dans cette affaire ; il vous appartiendra donc d’attaquer le laboratoire fabricant... Un désengagement non négligeable...

Et pour aller plus loin: Qui aime bien vaccine peu

2010 écouter et lire: Viviana Zelizer à propos de « l’argent social »

écouter Viviana Zelizer, Travail et intimité
24 juin 2009


lire l'entretien « l’argent social » Viviana Zelizer, Entretien avec Florence Weber, Genèses 4/2006 (no 65), p. 126-137.



Viviana Zelizer
La signification sociale de l'argent
Traduit par Christian Cler
Collection Liber
Seuil
2005


Présentation de l'éditeur
La monnaie, un instrument uniforme, doté d'une valeur économique qui s'imposerait aux individus ? L'argent, un intermédiaire impersonnel qui vient standardiser et désincarner les rapports sociaux, voire les corrompre ?
À l'encontre de ces idées communément répandues chez les économistes, Viviana Zelizer montre combien les individus ne cessent d'inventer leurs propres monnaies au gré de leurs besoins, et d'accorder de la valeur à des objets et à des instruments - cadeaux, argent de poche, dons caritatifs, chèques-cadeaux, tickets-repas... - irréductibles à de simples équivalents interchangeables d'une unique monnaie nationale.
Se concentrant sur l'histoire économique et sociale des États-Unis des années 1870 aux années 1930, s'appuyant sur des documents d'archives aussi divers que les magazines féminins, les guides fournis aux nouveaux immigrants ou les manuels et enquêtes portant sur le budget des ménages, l'auteur décrit ainsi un processus de «marquage» en vertu duquel les usages à la fois publics et privés de la monnaie diversifient sa signification et sa valeur sociales et en font un outil multiforme.
«Un modèle de rigueur et d'innovation, non seulement pour la sociologie économique mais pour l'ensemble des sciences sociales.» (Pierre Bourdieu)

Née en 1946, Viviana Zelizer est professeur de sociologie économique à l'université de Princeton